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Conscientiser sa vie par le massage

ACCEDER A LA VIE QUE FAIRE ? Il est illusoire de s’inscrire dans sa liberté sans responsabilité. Parce que la prise, la reconnaissance de sa responsabilité, sont au cœur de tout process de vérité. Qui en appelle à la conscience. Qui l’on est, ce que l’on demande, ce que l’on attend de la vie. Celle-ci nous emmène toujours sur des chemins étranges. Qui permettent d’aborder et de vivre ce que l’on ose ou n’ose pas s’avouer à soi-même, même de façon détournée. Chemins qui nous permettent de biaiser, de se raconter, même à soi, des histoires. De se leurrer.  Et là, la vie est sacrément imaginative. Parce qu’elle nous a appris à composer. Tout nous a conduit à ça. Parce qu’elle nous brasse. Que nous soyons bien dans notre peau ou non, que nous ayons connu des situations faciles, pas très faciles, ou franchement difficiles… Elle nous offre des panels de solutions toutes faites. Ce sont rarement nos solutions à nous, ce sont plutôt des ‘prêts à penser’ que nous n’avons qu’à adopter. Parce qu’ils nous permettent de rester dans l’évitement, de composer, et de ne pas nous confronter à. Et il n’est pas toujours aisé de se confronter. Il faut d’abord identifier les process à l’œuvre, et c’est difficile. Le monde nous offre mille techniques, mille personnes, thérapeutes, amis qui se présentent pour nous aider à déchirer le voile. On peut imaginer identifier des approches qui, pensons-nous, peuvent nous permettre d’aller mieux. Par adoption de  techniques. En se mettant entre les mains de certaines personnes, avec confiance. En pensant que la personne, le groupe, le stage, les amis entre les mains desquels on dépose sa problématique vont nous sortir de là.  Mais ce n’est pas si simple. Conscientiser sa vie par le massage est-il simple? NOUS NE SOMMES PAS DES MECANIQUES Je ne sais pas. En fait, si, je sais… Parce que l’âme demande à être connectée, d’abord et avant tout, à soi.  Confier son destin et sa problématique à tel ou tel sans se connecter à soi, revient à confier le parachute à son voisin avant de sauter. Nous pensons que telle ou telle chose bloque, crisse dans notre système. Nous croyons entrevoir des raisons qui conditionnent nos réactions, nous cherchons, encore et encore. Mais nous continuons, à penser que le process peut être réglé par quelqu’un, ou expérience, extérieure à soi. Qui travaille sur nous. Pour nous. Par protection ou facilité, manque de courage ou de lucidité, Un peu comme lorsqu’on va dans un garage, parce qu’il y a un bruit dans la voiture, et que nous la mettons entre les mains du garagiste, forcément compétent, pour régler ça. En passant à la caisse à la fin en considérant que le problème est réglé.  Mais ici, le garagiste, c’est nous. Et nous ne sommes pas des mécaniques. NE MEME PAS PENSER A DEMISSIONNER Nous sommes des process énergétiques en mouvement. Sur un chemin plus ou moins droit, parsemé de trous et de fondrières. Nous sommes le résultat de tout un tas d’histoires antérieures à nos vies, inscrites aussi dans nos vies. Le tout constituant un corpus de croyances, de faits et de trucs très inscrits. Avec lesquels nous nous débattons en tentant de trouver un sens. Mais notre compréhension est souvent biaisée par ces systèmes et gardiens mis en place pour nous aider à tenir debout. Nous vivons dans l’éternelle illusion de ce que nous sommes, et de ce que nous créons. Nous pouvons penser être dans la sincérité la plus totale, mais cette sincérité est biaisée de fait. Même si nous nous pensons honnêtes vis-à-vis d’elle. Parce que les gens que nous attirons sur notre chemin, que nous rencontrons sont en résonance, en empathie. Mais ils sont comme nous, pris eux-mêmes dans des process avec lesquels ils se débattent. Nous confions notre devenir à des personnes, ou des process, qui s’inscrivent eux-mêmes dans leur dimension d’incomplétude. Vu comme ça, il y a de quoi baisser les bras. Se dire qu’il n’y a pas de solution. Qu’il n’y a aucun moyen de sortir du marigot dans lequel nous surnageons. On peut alors être tenté de démissionner parce que notre mental nous amène à ça : Pour nous convaincre de continuer comme avant, avec nos gardiens mis en place par nous-mêmes. Parce que le changement, ce n’est pas pour bientôt. On n’ose se dire « pour jamais ». NOUS SOMMES PUISSANT.E.S Mais la solution est en nous, On peut décider de croire en soi, de stabiliser la situation. Comprendre que cela dépend aussi de nous, et de notre alignement vis-à-vis de nous-même et de la vie. Reconnaitre notre responsabilité vis-à-vis de nous-même. Stabiliser le mouvement pour l’empêcher de partir dans l’échappatoire. Dans ce que l’on se raconte éternellement. Et là, seulement là, le travail peut commencer. Le mouvement se pose, nous autorisant à conscientiser ce que l’on a passé sa vie à fuir. Dès lors, le silence permet à autre chose d’émerger. Les peurs, bien sûr, la conscience des petits arrangements avec soi-même… Toutes ces dimensions de soi que l’on confie aux autres en espérant qu’ils vont pouvoir les régler pour nous. Sans que l’on se mouille trop. Or, nous sommes puissant.e.s. Par nature. Parce que notre nature est d’essence Divine, dans l’incarnation de ce que nous sommes. Notre puissance a été bousculée, abimée, au point de nous faire croire qu’elle s’absente par moments de nous. Elle est simplement en sommeil, en attente de notre conscientisation. Pour la contacter, il faut se poser dans le silence. Et questionner plus grand que soi. Ce ‘plus grand que soi’, ce que l’on peut appeler nos guides, est là. Perpétuellement, éternellement là. En attente de notre connexion à la conscience du silence et de ce qui est là. De notre connexion à notre conscience d’homme et de femme incarnée. Pourquoi je vous raconte tout ça ? Chemin personnel, bien sûr, et traduction dans mes propositions. ELEVATION PAR LE MASSAGE Dans le massage, je ne propose que ça. Partir de votre silence pour aller,

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Less is tellement more

L’art de ne rien faire Allo, qui est à l’autre bout? Less is tellement more… J’aimerais arriver à traduire ce qui se passe dans le massage tantrique. Quand plus aucune posture n’est nécessaire. Parce que les énergies sont alignées. Qu’on n’est pas en situation d’appeler, de montrer, de démontrer, d’inviter….  Parce que tout se fait tout seul. Le mouvement qui s’invite ou le non-mouvement qui est assumé. La danse lente du corps qui s’inscrit dans l’éther. Un silence qui sature de vide l’espace, l’envie de vivre son corps dans la joie, et sa vie à découvrir… dans le calme et non la projection, la réponse à, l’envie de faire plaisir… C’est un long chemin que d’en arriver là. Des deux côtés. Masseur et massé.e. Au départ, c’est une phase test. L’un ne connait pas l’autre. Il faut apprendre à se connaitre. Se faire confiance. Accepter de poser ses défenses, boucliers, accepter de baisser son pont levis, accepter d’arrêter de guetter à travers les machicoulis ce qui peut advenir sur la route qui serpente devant soi. Accepter d’arrêter de faire quoi que ce soit, pour se mettre à l’écoute. De soi. Simplement écouter. S’écouter. Les séances suivantes prennent ce relais dans ce qui est tout sauf une course : Que nous dit notre corps quand on prend ce temps de l’écoute? Que nous dit ce corps que nous ne prenons jamais la peine d’écouter. A quoi nous renvoie-t-il quand nous nous branchons, non sur un téléphone rouge ou rose, mais sur une simple ligne téléphonique, neutre et banalisée : oui, allo, qui est à l’autre bout ? Human being Se poser l’un en face de l’autre, en se positionnant comme simple être humain. Human being…  Je me suis demandé comment traduire cette expression? Human being, que j’ai toujours entendue sur un mode de devenir. Qqch comme: « On n’est pas humain, on ne nait pas humain, on devient humain ». On est parce qu’on n’est, d’abord, pas. Le process nous cueille à la naissance, et nous fait passer dans le tambour de la machine. Ça brasse, ça décape, ça bouscule. Puis on en ressort un jour, posé.e au sol, calme, les yeux écarquillés d’étonnement. Avec un vent tout doux qui nous caresse et la vie qui nous sourit. Sans rien faire. Less is more. Less is tellement, tellement more. C’est un process qui s’étend sur des années. Le fait de devenir algue dans la mer. A osciller calmement sous la caresse de l’eau.  « Je ne suis jamais touchée comme ça, me dit-elle ». Oui, je sais. Et dans ce « je sais », nulle vantardise qui s’inviterait. Le simple constat de ce qui ne se fait jamais dans la vie courante: Toucher un corps sans rien en attendre. Alors « Juste pour te remercier encore de ce temps long que tu m’as offert avec tant de générosité. Ça m’a fait un bien fou de me sentir aimée et caressée avec tant de bienveillance, sans attente sexuelle, de la part d’un homme. Libérateur, renforçant et équilibrant. Merci du fond du cœur ». Et c’est tout. Ne rien attendre, ne rien projeter. Offrir ce toucher comme une grâce, une danse légère… Comme cette algue dans la mer qui n’a prise sur rien, pas plus sur son mouvement que sur le ressac sous-marin qui la polit de plaisir à n’être que ça : Un mouvement dans le mouvement. Attendre l’inattendu « Attendre l’inattendu » chante Rodolphe Burger. Parce que le massage n’invite qu’à ça : A attendre l’inattendu, sans rien en attendre. Aucun paradoxe. Pas de libération, pas d’expérience forte. Rien que cette infime musique du non-mouvement. Cela m’arrive, dans certains massages, de ne plus bouger. Les yeux fermés, ma main posée sur un torse, une hanche… je suis à la fois ici et ailleurs. Dansant dans un plus grand que tout ce qui est ici. Contenu dans le creux de ma main qui se pose. Celle-ci ne bouge pas, je ne la regarde pas, pas plus que je ne regarde quoi ou qui que ce soit. Mais sous cette paume, un corps/corde, qui vibre sous l’archet. Qui s’arque, qui expulse un souffle qui vient de loin. Je ne fais rien. Je ne cherche rien et ce qui se joue me dépasse, n’étant que passeur, passerelle, pont…. Sous ma main, des spasmes, des envolées, un chant prenant sa source de façon tellement lointaine qu’il est, ici, inaudible. Mais ses nappes mappent le paysage, voilent le soleil, masquent la lune. Pour, de cette obscurité, faire jaillir une lumière nouvelle. J’aimerais trouver les mots pour décrire le massage tantrique quand il joue sur ces rives parfois hors de portée. Quand la symphonie qui se ciselle ici ne doit rien à Bach, Purcell ou Field. Mais doit tout à soi, seulement à soi, dans cet accord sensible avec soi-même. Dans cette petite musique de nuit, ou de jour, à écouter comme on appliquerait une crème de nuit avant de se coucher, avec lenteur et délectation. Quand la seule chose ici importante est d’ouvrir ce champ informationnel où l’on serait à la fois acteur/actrice et spectateur/spectatrice. De soi à soi. De soi en soi, pour n’être rien d’autre qu’avec soi. Pour se prendre dans les bras et se bercer. Tout doux. Tout doux… Attendre l’inattendu. Sans rien faire… Less is tellement more… +33 6 48 28 97 71 T.matanoma@gmail.com Facebook Youtube Instagram Linkedin Mentions légales ©-Bruno Deck, masseur tantrique, Matanoma • 2023 • ©Photos Hélène Toulet

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Le corps n’est pas un traitre

LE CORPS N’EST PAS UN TRAITRE, BIEN AU CONTRAIRE TOUT EST PARTI D’UNE AFFIRMATION: LE CORPS, CE TRAITRE! Marc Dugain, sur Inter, le 29/11, chez Rebecca Manzoni. « Le corps, c’est juste un traitre. Il nous amène des satisfactions et des plaisirs ; mais c’est lui qui vient à bout de notre esprit. Après, on peut espérer que l’esprit reste, une fois que le corps a fait sa funeste besogne… » Etrange vision pour moi. « Le corps, juste un traitre » … Je suis masseur. Et j’entends ça qq heures après un massage, qui s’est déroulé sur plus de deux heures. En totale connexion et écoute de ce corps, par la personne que je masse, pour elle si parlant. Qui suggère, qui bloque, qui spasme, qui respire, qui libère, qui vibre, qui exprime ce qui relève d’un quasi indicible. Ce qu’on n’arrive pas à se dire à soi. Avec des émotions qui montent, des larmes qui s’épanchent, des abandons dans le mouvement. Des yeux fermés parce que ce qui se passe est en dedans, tout au fond de soi, à fleur d’âme. Avec, ici, dans le cas présent, des douleurs encapsulées dans le ventre depuis des mois, ventre comme batterie d’accumulation de tensions : Elles ont disparu à la fin du massage. Et ce, dans un presque silence du mouvement, silence pourtant si habité…  Dès lors qu’on l’écoute, le corps n’est pas un traitre. LA DIMENSION VIBRATOIRE DU MASSAGE Le massage s’adresse au corps plutôt que l’esprit, parce qu’il agit dans la résonnance, et non la « raisonnance ». Adjectif substantifié pour l’occasion. Le massage tantrique est à la vibration ce que l’homéopathie est à l’allopathie. Une micro-vibration douce et profonde, au niveau, pourquoi ne pas l’envisager comme ça, de la cellule. Notre corps est à la fois corpusculaire (atomes), et vibratoire. Et cette dimension vibratoire, usuellement inversement proportionnelle à la masse, est ici à considérer avec le mouvement. Quand on raréfie ce mouvement, on exacerbe la dimension vibratoire. Le massage devenant voyage méditatif, tellement, tellement agissant dans la guérison de l’âme. Et cette âme bondit parfois dans le corps, ouvrant des portes, libérant des retenues… Aplanissant des montagnes, pour se frayer un chemin dans ce qui parfois, de prime abord, pouvait apparaitre jungle. Non, le corps n’est pas un traitre : il contacte, il connecte, il informe. Je repense à Alex Guex, croisé il y a quelques jours, qui avait proposé un stage BMC (Body Mind Centering) sur l’embryologie. Il y a des années. Qui m’avait été raconté, je n’y étais pas inscrit. Mais même par un regard intermédiaire, il m’a marqué de manière profonde. J’en ai reparlé avec lui, et lui ai dit que cette image du creux accueillant, de la main en conque, de l’endomètre qui se fait combe pour accueillir l’œuf, de ce mouvement qu’on retrouve aussi en haptonomie de la main qui invite, m’avait totalement marqué. La main pendant le massage est cette main qui invite. Dans laquelle ‘soi’ peut se poser. CE LANGAGE SI PRECIEUX DU CORPS Le langage du corps, dès lors qu’on lui laisse l’espace nécessaire, s’exprime dans toutes les langues de l’humanité. Même celles totalement oubliées que probablement quelques doux entêtés persistent encore à ramener dans l’intelligibilité. Ce qui est intelligible, et ce qui ne l’est pas, ou plus, ou pas encore, mais quand même prégnant et inscriptible dans la conscience. Alors non, le corps n’est pas ce traître qui se dégrade et trahit. Il est ce compagnon qui fait chemin, en dialogue avec ce qui nous entoure, ce qui nous baigne. Dès lors qu’on accepte le principe de ce dialogue… parce que le corps est ce capteur tellement plus inscrit dans la subtilité et la connexion que l’esprit…. Notre relation au Monde passe avant tout et définitivement par le corps. Désolé de vous contredire, Marc, le corps n’est pas un traitre… +33 6 48 28 97 71 T.matanoma@gmail.com Facebook Youtube Instagram Linkedin Mentions légales ©-Bruno Deck, masseur tantrique, Matanoma • 2023 • ©Photos Hélène Toulet

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Marcher en Conscience

Tenter de marcher en conscience Je marche sur ce chemin. Fond de vallée d’abord, il s’élève peu à peu dans la pente. Je m’attache à marcher en conscience. Je fais attention à ma respiration. Elle me donne le « la ». La note juste sur laquelle chanter. Un pas après l’autre, comme dans cette comptine d’enfance. Le pied qui se pose, la chaussure qui ripe un peu sur un caillou, trouve son ancrage. Le sol est d’après pluie, il ne rend pas le même son qu’en été. La terre est gorgée d’eau, la terre souple sous le pas. Un pas après l’autre, la respiration en chef d’orchestre. Mais mon attention s’évade. J’ai encore Bowie en tête. I’m deranged, album Outside. Je chantonne dans ma tête. Il faut que je rappelle Sophie, ou Jacques. Fred m’a laissé un message tout à l’heure. Je le vois chez lui, je le sais attentif, et en difficulté dans sa vie. Sa santé est préoccupante. Sa santé me préoccupe. Je bifurque sur le chemin, mais je ne suis déjà plus là. Penser à rappeler Fred. Et regarder mon agenda de décembre : quand puis-je le voir ? Je continue à monter, marche automatique sur le chemin. Les feuillus font place à des résineux. Des pommes de pain au sol. Brûlent-elles bien dans un poêle à bois ? En silence ou dans le bruit sec de claquement ? J’en ramasse quelques-unes. Que je garde en main, le temps de me rappeler ce chemin pas loin du gîte, où je sais pouvoir trouver des sapins. Je les disperse autour de moi, et me reconcentre sur ma marche. Respiration calme, je suis dans l’inspir et l’expir. Un peu plus tonique que tout à l’heure, mon corps d’échauffe. Je continue à monter, saute un ruisseau de temps à autres. JEU DU SOLEIL ET DU VENT Un embranchement, je prends à gauche. Je sais une maison forestière pas loin, mais ne me rappelle plus comment y accéder. Je visualise le relief, rassemble mes souvenirs du lieu, je continue de monter. Une clairière s’ouvre sur la gauche, la forêt se fait rive, la vue glisse sur le fond de la vallée, maintenant profonde ; Le soleil me chauffe, mais le vent joue à contre, et j’ai presque froid par moments. Je me reconcentre. Un pas après l’autre, je regarde les cailloux au sol, je conscientise chaque paramètre de cette marche. Quelques instants. Car bientôt, la forêt reprend, et je vois une belle trouée de soleil. Je m’arrête, prend une photo, l’envoie à mes amis à Paris. Avec un petit commentaire sur les énergies du Causse que je leur transmets. Petits cœurs en retour, je regarde mon écran quelques minutes. Puis le remets dans ma poche. Ne pas me disperser. J’observe le sol, repère un trèfle en fleur sur le côté, belle couleur violette. Je repars avec un questionnement sur cette floraison de fin d’automne. La température doit être de 02°C, pas plus. Mains dans mon blouson, quand je les expose, j’ai froid ; Tout de suite. Ça me renvoie à Clara, que j’ai vue il y a une semaine. Clara malade, un gros rhume et ses angoisses qui la tenaillent. Angoisses que je décompose une à une, pour les balayer d’un geste à la fin. Elle est prisonnière de ce dont elle ne devrait pas. Si elle prenait du recul. Je continue à monter en pensant à elle, et comment je pourrais l’aider. Mais je n’ai aucun levier pour ça. Elle se nourrit de ses peurs. Mais où en suis-je? Ah oui, marcher en conscience. RESPIRATION Je reviens à ma respiration. Je m’en veux un peu. Je n’arrive pas à me débrancher de mon mental. Qui me ramène à mon amour partie il y a un mois. Je pense à elle, je me demande ce qu’elle fait à ce moment précis. Elle marche souvent dans sa ville, j’ai l’impression d’être en phase à cet instant avec elle. Même si une tristesse monte encore à son souvenir. Je rentre alors dans un espace de reproches, de regrets, de ce qui se serait passé si j’avais fait autrement. Mais le tout petit bruit d’un ruisseau attire mon attention. Je me demande comment qualifier ce bruit. Le mot « riselis » me vient, mais je constaterai ce soir qu’il n’existe pas. Tout petit bruit dans le silence bruyant de la forêt, suffisamment noyé pour ne rien exprimer, mais suffisamment présent pour s’inscrire dans la symphonie de celle-ci. Je m’arrête, le regarde. Je reviens à l’instant. Et repars. Je parcours quelques mètres sans pensée autre qu’initiée par l’attention extrême que je porte à mon environnement. Des mousses sur le côté, encore des fleurs que je n’identifie pas. Et mon regard bute sur un tas de pierres. Je les regarde, elles sont à moitié noyées dans la terre. Un moment, je suis tenté de m’arrêter, pour en extraire quelques-unes. Je pense à ce muret que je voudrais faire dans le hameau. Mais ces pierres sont loin, et je les quitte, mon attention restant centrée sur les maisons. Dans la vallée derrière moi. Et pourtant, une réminiscence me tenaille: Revenir  à moi, revenir à l’instant, obj: marcher en conscience. RESSAC Mais je n’y arrive pas tout de suite. Je repense à cette terrasse en bois que je veux faire, dans ce qui a peut-être, jadis, été un enclos de basse-cour. Je visualise l’arbre qui l’ombre, un frêne, je pense. Et je m’arrête net. Où en suis-je de ma randonnée ? Et de mon intention ? Pourquoi ne puis-je rester quelques minutes d’affilée dans la simple contemplation de ma marche ? Je me reconcentre sur les cailloux qui roulent sous mes pas. Et je respire à nouveau. Marche en conscience, ne m’attacher qu’à l’instant.  C’est difficile de ne pas s’évader. Dans ce jeu avec moi-même où ma seule préoccupation devrait être de marcher en conscience. J’y réussis quelques temps, mais le chemin devient de plus en plus flou. La maison forestière est loin maintenant. Je ne suis jamais venu ici, le paysage, bien que connu, m’est

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TRILOGIE

La vie nous bouscule. Face aux évènements, aux chocs, un récit sur quelques jours. Pour une adaptation au changement. Pour accepter le temps. Pour une adaptation au changement UNE AILE Je suis arrivé dans les Cévennes avec une Elle cassée. L’en-vol était difficile: j’étais en rase motte dans les herbes, et le paysage était comme le ciel aujourd’hui, en ces temps de tempêtes émotionnelles: terriblement bas. En arrivant, ici, pour accompagner un ami pour son voyage, suite à cette longue vie passée sur terre, j’ai trouvé un faucon crécerelle, au bord de la route, avec une aile cassée. Une aile pour une Elle. C’était sur le Causse. Je passais en voiture, je ne l’ai pas vu en tant que tel, mais j’ai eu conscience d’un regard incroyablement perçant qui m’appelait. J’ai arrêté la voiture, j’ai regardé dans le rétro, la route était vide derrière moi. Je suis descendu, ai marché dans la direction de ce regard. Il était là, tranquille, un peu inquiet, me regardant. Je me suis assis sur la route pour ne pas l’effrayer. Et je l’ai regardé. Un long moment. Et je me suis mis à chantonner. Je ne voulais pas l’effrayer, je ne savais comment établir le contact, et il m’apparaissait que c’était un bon moyen. Un temps. Puis je me suis levé, et je me suis approché, doucement. Il a alors pris peur, et il s’est enfoncé dans les buissons denses derrière lui. Je l’ai vite perdu de vue. Je les ai regardés, ces buissons, ils semblaient à la fois inextricables et franchissables. Et je me suis lancé : je l’ai suivi, à quatre pattes, évitant les ronces, rampant sous les branches. Des branches pour un ciel. Je l’ai retrouvé. Il avançait lentement et je me suis glissé dans son sillage. Au bout d’un moment, il s’est arrêté et je l’ai rejoint. Juste à la lisière des buissons. Derrière : une prairie. Arrivé à sa hauteur, je l’ai pris délicatement, il n’a pas cherché à me pincer de son bec très, très pointu et crochu. Et je suis revenu avec lui à la voiture. Je l’ai installé sur mes genoux, et l’ai emmené à Aiguebonne pour la nuit. Avant de me coucher, je l’ai pris contre moi, et me suis mis à chanter, très doucement. Il me regardait fixement. Puis s’est laissé aller. Un long moment. Je chantais sans trop savoir pourquoi, j’ai eu le sentiment d’un moment de grâce partagé. Je ne sais si lui l’a pris comme ça. Ce matin, je l’ai emmené dans un centre de soins qui va le soigner. Demain, il volera à nouveau. Une amie m’a envoyé un texte sur la symbolique du faucon. Quand il apparaît, il apporte le message que l’on est prêt à reprendre sa vie en main, et que le moment est venu de s’engager dans une quête spirituelle de croissance personnelle… Il nous encourage à garder notre concentration dans la vie, à partir d’une perspective différente. Il symbolise une élévation dans une nouvelle connaissance de soi. Il nous parle de guides à l’écoute. Je vais prendre ce message comme tel. Disons que j’ai envie de l’adopter comme ça. Parce que les messages sont nombreux, depuis une semaine. Qu’il m’importe de décrypter, de regarder. Simplement. Je vais considérer que ce faucon ne s’est pas trouvé par hasard sur mon chemin. Dans ce moment complexe où je vois des personnes proches et si précieuses pour moi s’éloigner, ce faucon, avec son aile cassée qui va être réparée, est important. Demain, il volera à nouveau. Une aile à réparer pour une Elle qui s’éloigne. La vie reste quand même un beau mystère. CHANGE DE CIEL, TU CHANGERAS D’ETOILE Tout change, jusqu’au basculement possible. D’un jour à l’autre, tout peut basculer. Emotions à vif. Synchronicités en pagaille. Ça bascule et ça bouscule. Que regarder alors, et comment s’y confronter ? En commençant par se poser, peut-être, et tenter de comprendre ce qui se passe. En éteignant son agitation, et en questionnant son calme. Pour se mettre à l’écoute. Parce que quand l’Univers envoie des signes, la moindre des politesses est de l’écouter, de le regarder, d’essayer de comprendre. Et je ne suis pas sûr que politesse soit le bon terme. Se calmer, donc, et écouter l’enseignement de Jung. Qui parle d’individuation, de la signification des rêves, qui parle des opportunités générées par certaines situations dans nos vies. Il parle des ombres, de l’acceptation des ombres, chez soi-même ou autrui. Il parle de cette mécanique dans laquelle nous sommes parfois englués, à répéter nos schémas parce que le mental ne sait nous renvoyer qu’à ce qu’il connait. Il parle de la gestion des émotions, de l’empathie, de l’ouverture, des symboles comme manifestations de l’énergie psychique. Des archétypes. Des mandalas. De la Lumière. C’est tout un mode d’emploi de nous-mêmes auquel il nous donne accès. Une boîte à outils king-size. Alors ça vaut le coup de se mettre un casque sur les oreilles, et de partir se balader dans les chemins alentours en écoutant des podcasts… D’aller voir les chevaux dans le pré d’à côté pour voir si foin et eau sont suffisants. De se perdre dans les sous-bois en écoutant parler du conscient et de l’inconscient. Et d’être surpris de trouver des résonnances un peu partout autour de soi. Et en soi. Je fais une expérience nouvelle en ce moment. Partageant mon temps entre Cévennes et Paris. A vrai dire, depuis peu de temps dans les Cévennes. Un hameau en fond de vallée, une rivière, des arbres et des Causses pour tout décor. Un soleil qui s’efface régulièrement derrière des rideaux denses de pluie… Et des routes comme autant de cordons ombilicaux. Je questionne la Nature autour de moi, les oiseaux qui chantent, les feuilles qui tombent, annonçant l’Automne. Je suis loin de Paris, même si j’y reviens bientôt. Paris et ses sollicitations pavloviennes qui occupent le temps, obstruant parfois certains chemins de prise de conscience. Ici, rien de tel. Ici, le paysage est cellule de moine, qui

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Tantra : Chemin vers la paix intérieure et mondiale

Dans une ère de tumulte et d’agitation constante, l’être humain est en quête incessante de sérénité. Beaucoup cherchent à comprendre le mouvement du monde tout en essayant de trouver leur place dans ce ballet chaotique. Le Tantra émerge ainsi comme un phare cognitif pour ceux qui se questionnent sur l’amour profond – celui qui transcende la chair et nourrit l’esprit. Il peut répondre au désir latent de réconciliation entre soi-même que suscitent nos sociétés contemporaines. Offrant par là même des voies vers une paix intérieure durable et plus générale encore…vers une harmonie mondiale envisageable. Le tantra et la spiritualite le tantra et la paix dans le monde – les fondamentaux du tantra L’origine obscure et mystique des enseignements tantriques remonte à la nuit des temps. Ancrée dans les coutumes spirituelles de l’Hindouisme. Le tantra est associé à une pratique respectueuse exploitant l’énergie divine intrinsèque. Qui est tapie au plus profond de notre âme pour parvenir à un état d’harmonie totale. Avec soi-même et son cadre de vie. La méditation occupe une position majeure dans cet univers holistique où chaque instant vécu s’avère sacré. Le néotantra A travers les époques, tout en restant fidèle aux valeurs traditionnelles indigènes, cette philosophie a évolué vers le Néotantra. Se détachant quelque peu du rituel religieux rigide. Il se dirige alors vers une forme axée davantage sur l’élargissement personnel de la conscience grâce à diverses techniques sensitives. Dont certaines peuvent englober nos relations amoureuses. C’est ainsi qu’il encourage à explorer ces territoires inconnus mais extrêmement enrichissants. Où le sacré se transforme en amour et la connexion avec l’univers est perçue comme un mouvement vers la divinité elle-même. Vivre avec soi-même Il existe une vérité immuable au cœur de notre existence. Celle d’une connexion profonde avec soi-même comme point de départ vers l’épanouissement et la paix. Le tantra contribue à cette réflexion en offrant un cadre pour désirer vivre avec soi-même. Non pas dans le sens restreint du solipsisme. Mais dans celui plus enrichissant et constructif où nos pensées, sentiments et actions se trouvent harmonisés. Alliance du tantra et la paix dans le monde. Il existe donc un chemin envisageable menant à la sérénité intérieure. Grâce aux couches successives de connaissance qui se révèlent par ces expériences spirituelles. L’état lumineux apporté par l’équilibre entre les aspects physiques, mentaux et spirituels possède un pouvoir libérateur indiscutable. En renforçant notre présence auprès de nous-mêmes sans jugement ni regret, nous cultivons progressivement cet espace favorable à la liberté qui imprègne chaque parcelle tant physique qu’intellectuelle ou émotionnelle. Vivre avec soi-même signifie également nourrir sa propre paix telle une sentinelle silencieuse constamment vigilante derrière les remous extérieurs. Elle est présente lorsque l’on observe tranquillement ses pensées passer tandis qu’on médite sur son tapis. Elle danse aussi près lorsque l’émotion frappe fort puis disparaît doucement comme si rien n’avait eu lieu ; elle murmure continuellement même quand des millions de voix semblent crier autour. De cette manière, le tantra devient un outil précieux dans notre quête d’autocompréhension. Et évoque une perspective lumineuse pour découvrir la paix mondiale via celle qui réside en chacun La promotion de la paix intérieure, via le le tantra et la paix dans le monde? Avez-vous déjà ressenti la tranquillité qui surgit lorsque votre esprit est parfaitement en paix ? C’est cet état de plénitude, riche en lumière et bienveillance que le tantra cherche à promouvoir. En savourant chaque instant avec douceur et accueil. L’individu se détache des tensions internes pour renouer avec le cœur vibrant d’une existence authentique. Cette voie n’exige pas une renonciation totale du monde extérieur. Elle préconise plutôt un ancrage profond dans notre réalité intérieure. Soyez conscient de cette résonance interne. Elle vous guidera vers une expression plus sensible et équilibrée de l’amour – non seulement pour soi-même ou pour son partenaire sans oublier toute vie autour. L’alignement sur ces qualités intrinsèques possède la capacité étonnante d’éclairer nos relations par sa sagesse ancestrale : respect mutuel, intégration harmonieuse des polarités masculines-féminines… Il ne propose pas une conquête tumultueuse du bonheur. Il invite simplement à déposer les armes face aux défis quotidiens afin que puisse éclore la tendre dignité inhérente à chaque être humain. Pour celui qui embrasse pleinement ce voyage initiatique vers lui-même… Sans jamais se perdre dans le désert doré des illusions suffocantes ni reculer devant les montagnes effrayantes du renoncement personnel… Eh bien! Ce chercheur aguerri découvre finalement qu’il porte en lui cette flamme salvatrice. Capable d’allumer un grand feu sacré où tous peuvent trouver chaleur et confort noyés sous une couette enveloppante de compassion universelle. Le Tantra comme outil pour la paix mondiale Harmonie interpersonnelle: Un dessein Tantra Le tantra, cette ancienne pratique spirituelle originaire de l’Inde, est fréquemment et à tort réduit à un simple chemin vers le plaisir sexuel. En vérité, il se présente comme une approche globale visant à promouvoir l’harmonie interpersonnelle par la stimulation du dialogue respectueux dans nos interactions quotidiennes. Au cœur même de sa culture repose la mise en valeur d’une communication franche où compréhension réciproque, écoute attentive et accueil sans condition s’unissent pour créer une ambiance d’amour. Bâtir la paix grâce au langage non-violent Souvent ignoré en Occident bien qu’il soit régulièrement pratiqué dans certaines communautés orientales traditionnelles, le tantra incite vivement ce que l’on nomme couramment « communication non-violente« . Cette notion n’est pas nouvelle – elle sous-entend simplement de mettre en sourdine notre désir inné d’être entendus ou reconnus tout en cultivant modestement notre aptitude à écouter les autres avec empathie. L’objectif suprême ? Construire entre les individus un lien solide basé sur le respect mutuel et inspirer ainsi bonté permanente aux quatre coins du monde. L’éveil global via formation spécialisée Dans diverses parties du globe aujourd’hui sont présentés plusieurs stages intensifs conçus spécialement pour propager ces valeurs fondamentales au sein des communautés intéressées. Passionnément dédiés au message originel représentatif du tantra – qui met avant tout l’accent sur l’épanouissement personnel contribuant à l’amélioration du bien-être général -, ces programmes de formation ambitionnent non seulement à libérer chaque individu, ils ont pour but de proclamer un état d’harmonie universelle. Il s’agit ici

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A comme Amour

A comme Amour / Trois petits textes consécutifs / Les hommes, Paul, Jeanne et la paix Jour 1 : 27 sept ACTION / REACTION Ecouté les revues de presse, lu différents sites. Pleuré sur la Tragédie du Monde. Il ne s’agit pas ici de prendre parti pour le Hamas, le Hezbollah ou Israël. Pour Poutine ou Zelensky. Pour telle junte contre telle rébellion, de rentrer dans ce jeu délétère de la réaction. Mais de penser à ces personnes broyées par des jeux politiques. Il serait peut-être nécessaire de comprendre les ressorts de conflits qui remontent à des générations. Et encore plus loin. Mais dès qu’on essaye, on tombe dans une litanie sans fin d’arguments et de contrarguments, l’un entrainant l’autre… Un conflit justifiant le conflit, la tension la tension, l’agression l’agression… Dans une spirale dont le centre a été vidé de son sens depuis longtemps. Ce centre étant la capacité des hommes à discuter entre eux, à aller l’un vers l’autre. Dans une volonté de paix. Et surtout d’écoute. On peut être dans un jeu politique qui est parfois un jeu tout personnel d’éviter la justice. On peut être dans une dimension d’égo. Qui exige que l’on tienne un poste coûte que coûte pour justifier la confiance qu’un pays a mis en soi. On peut rentrer dans ce jeu perpétuellement délétère de la réaction à quelque chose. Mais ce faisant, on oublie jusqu’au sens du mot construction. Action et non réaction. YIN / YANG ET LE VIDE Parce qu’aujourd’hui, partout, cette politique de la réaction est à l’œuvre. En France comme ailleurs, les dernières élections ont été une magnifique pièce de théâtre qui a pour le moment enterré l’idée même de démocratie et de respect. Elle est souvent menée par des hommes, ici comme partout sur terre. Actuellement, il n’y que 27 cheffes d’état dans le monde. 13% de dirigeantes. Et la violence fleurit à tous les coins de pays. Il n’y a pas de hasard. Ce n’est pas une question de masculin / féminin, mais bien d’énergie yin / yang. Face à ça, de quoi dispose-t-on ? Difficile de rester à l’écart, prétextant un hyper-traitement médiatique de tout ce qui a trait au côté sombre de l’humanité. Mais pour autant, doit-on rentrer dans ce jeu perpétuel du débat à charge ou décharge de ce qui se passe ? Relayé par des médias qui sont souvent tout, sauf indépendants (donc totalement manipulateurs) ? je ne sais pas. Moi, j’écris dans ma cuisine (cafetière pas loin). Et plutôt des réflexions sur ce qui me fait réagir ou m’inspire dans mon milieu. En particulier, sur le Tantra et le massage. Le Tantra, si on le réduit à un mot, c’est l’Amour. Dire ça, c’est évidemment prendre le risque de se faire balayer d’un geste et renvoyer au temps du Flower Power… Mais balayer d’un geste par qui ? Ceux qui dirigent, qui sont droits dans leurs bottes. Qui prennent des décisions fermes dans un couloir, qui tiennent des caps, qui détiennent la solution, le pouvoir. Tous ceux qui s’illusionnent d’abord sur leur propre capacité à analyser en circuit fermé ? Parce que totalement connectés à une fausse réalité qui ne se construit que par sur-rajout perpétuel de strates, finissant par former corps. Masquant le Vide. DESESCALADE Si l’on désescalade le raisonnement, il y a des chances qu’on se rendre compte qu’il ne repose jamais sur qqch de fondamental. Que tout est sorti du cerveau (et non du cœur) de quelqu’un qui a cru en qqch. Mais qui n’a d’existence que dans le cadre d’un étaiement plus ou moins fragile. Et qui, s’il fait au bout d’un moment masse, n’en reste pas moins éternellement fragile. Parce que la Source est invisibilisée, oubliée. C’est vrai de toutes les religions, c’est vrai de tous les courants. C’est vrai de n’importe quel raisonnement qui s’enroule sur lui-même. J’écris dans ma cuisine. Je scrolle, je lis des post, des interviews, des analyses, Tout est toujours écrit dans un contexte, rien n’est jamais objectif (le raisonnement ne peut être objectif), parce que rédigé par un militant, qqun engagé dans un « combat », un homme ou une femme. Voire maintenant l’IA qui compile et « analyse ». Mais qui parle d’Amour ? Qui parle de la confiance en l’humanité ? Qui parle du cette Vie qui apparait de plus en plus comme un miracle à préserver, à chérir ? Où est la construction, celle qui repose sur un sol ? L’Amour reste un socle, et ce n’est en aucun cas un socle de rêveur exposant son flanc à des commentaires moqueurs. C’est LE socle. Le Tantra, entre autres, vise à identifier ce socle. Encore et toujours. A savoir où on se positionne, et dans quel axe ? Parfois, on se casse la gueule, on se relève, on réfléchit, on change de perspective. Et on recommence. Jusqu’à ce qu’on trouve sa juste place, à partir de laquelle on peut réfléchir, et agir. On peut ne jamais la trouver et rester dans l’ego. Mais on essaye. LEVITATION ET AMOUR A construire en lévitation au-dessus du sol, on s’obstine toujours à se définir par rapport à « d’où l’on vient ». Pour agrafer une illusion, une mémoire, une légitimité à une autre illusion, une autre mémoire… Et c’est un train qui s’ébranle vers un avenir incertain alors que son passé, sa référence n’est même pas identifiée. L’important n’est pas de se définir par rapport à quelque chose, mais de se définir soi, dans sa Vérité. Et de se mettre à l’écoute du Monde. La Terre meurt de ce masculin toxique qui a pris le pouvoir partout. De ce masculin qui fait de la vie un combat contre absolument tout, y compris contre lui-même. Alors aujourd’hui, même si l’apparence en est bisounours, j’écris ce petit texte, sur ma table de cuisine. Pour rappeler humblement mais fermement, que le ferment premier de notre vie sur Terre, c’est l’Amour. Et que certains, pour ne pas dire la totalité de ceux qui se battent à

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Injonctions et Transformation Tantrique

masculin et injonctions Injonctions et Transformation Tantrique: Il est parfois difficile, voire oppressant de vivre sereinement sa masculinité. Vous qui vous sentez concernés, hommes en quête d’équilibre ou thérapeutes à l’écoute du mal-être masculin, ce texte aborde le thème des injonctions et comment les contrer par une possible transformation tantrique. J’y expose comment le tantra peut offrir une autre lecture des injonctions et révéler toute la beauté inhérente au masculin. Le stress des injonctions masculines J’ai fait ce dessin il y a qq années. Cet homme se trouve acculé par un serpent, qui avance inexorablement, le regardant droit dans les yeux. Il pourrait représenter ces injonctions de toutes sortes auxquelles il fait face. Auxquelles nous faisons face. Il recule, il perd ses moyens, il a peur. Mais il ne voit pas que cette dynamique n’a de prise que dans la limite de ce dessin, car il y a autre chose : sa main gauche sortie du cadre fermant le dessin en atteste. Il y a un ailleurs à ce qui nous est imposé. Il pourrait décider de sortir de ce cadre de peur. En raisonnant différemment, en reconstruisant son espace, en reparamétrant ses réactions. Mais, pour l’instant, il n’arrive pas à quitter le regard de ce serpent. Celui-ci l’hypnotise et l’enferme dans ce qu’il identifie, à tort, être sa seule réalité. Sommes-nous identiques face aux injonctions ? Non, même si nous vivons dans un monde où le formatage à la   masculinité et à la conformité est omniprésent. Indépendamment de ce que nous avons vécu, nous devons nous conformer à quelque chose qui ne nous appartient souvent pas. Le prix à payer ? Une renonciation presque universelle à notre  vulnérabilité d’homme. Or l’ouverture à cette vulnérabilité est également la condition de l’ouverture de notre porte sur le monde. Cette pression est constante et engendre du stress et de l’inconfort à vivre, parce que nous sommes perpétuellement en sur-adaptation. A nous pousser dans nos  retranchements, ces contraintes imposées n’attendent rien d’autre que notre décision à valoriser notre propre sensibilité.  Car notre force réside non pas dans le refoulement des émotions mais plutôt dans leur reconnaissance claire et sincère. La seule solution est de prendre du recul, de prendre le temps d’observer ce qui se joue en nous. La transformation par le tantra Dissoudre les pressions par la transformation tantra Injonctions et transformation tantrique, quelle perspective? La voie du tantra offre une précieuse opportunité pour apprendre à dissiper les tensions. Des mouvements fluides et une respiration consciente libèrent l’énergie retenue, entraînant une véritable métamorphose de ce que nous sommes. On apprend peu à peu à déconstruire et reconstruire selon une dynamique plus proche de nous. On apprend à prendre ce recul sur nos vies, pour les réorienter. Dans cette pratique spirituellement enrichissante, chaque action est en effet destinée à renouer avec son authenticité profonde. Le corps est réactif aux influx extérieurs. Et il nécessite simultanément un lien intime avec nos sentiments et nos ressentis pour retrouver sa stabilité d’origine. Le travail corps-esprit du Tantra agit sur les deux, nous remettant progressivement sur une voie d’équilibre. Même si ce chemin n’a rien de linéaire. Réappropriation du corps et renaissance émotionnelle Le processus corporel de prise en main dans le tantra n’est pas uniquement physique ; c’est aussi un parcours vers nos propres sensations, redonnant existence à notre gamme complète d’émotions auparavant supprimées sous le poids des normes sociétales. Ce voyage nous invite notamment à rebâtir en partageant ce qui est véritablement lumineux en nous : notre créativité distincte et authentique qu’aucun dogme masculin ne devrait pouvoir limiter. C’est important de conscientiser ce gisement créatif en chacun de nous, qui fait de nous des êtres de sensibilité et non des êtres de reproduction de schémas. Encore faut-il dégager la route devant soi des scories qu’y a déposé la Société. Les cas pratiques d’ateliers tantriques Dans les ateliers tantriques, plusieurs méthodes sont mises en œuvre pour aider à se libérer des contraintes masculines. Parce que parler d’injonctions et transformation tantrique, c’est poser différentes approches possibles. La technique de la respiration est primordiale, elle facilite le lâcher-prise et ouvre la voie à une présence bénéfique dans le moment présent. Ça peut-être la danse également, comme autorisation à occuper son espace. Ou la poésie du geste pour toucher la grâce du doigt. L’exploration du regard, la conscience d’être regardé, et vu. L’art du toucher respectueux s’apprend également durant ces séances. Le toucher, dans nos sociétés, n’a rien de naturel. Il nécessite à tout le moins un questionnement, et ne peut être un geste automatique qui s’appuie sur des strates cumulées de comportements plus ou moins conditionnés. C’est par l’apprentissage de ce geste d’amour inconditionnel que je peux manifester ma confiance : offrir comme recevoir, avec authenticité et sans jugement. En stimulant mes sensations corporelles par le massage tantrique, un sentiment peut émerger – celui de briser les chaînes des contraintes qui me limitaient auparavant. Les participants masculins trouvent dans ces ateliers un havre où il leur est autorisé d’être simplement eux-mêmes – authentiques, sensibles et vulnérables – tout en restant forts et résolus. Le terme ‘fort’ n’ayant rien à voir avec une quelconque capacité physique, bien entendu. Le tantra, la beauté du masculin révélée La valse de l’épanouissement masculin Quid de la beauté révélée du masculin par le tantra ? Cet éveil invite à une exploration de sa propre virilité, non selon les gilles de lectures usuelles, en adoration ou rejet sans questionnement, mais dynamique, sage et respectueuse. Questionnant la perception de sa propre beauté, de l’amour que l’on se porte. La sensualité en est un vecteur d’expression primordial. Elle peut prendre alors un nouvel essor pour soi et l’autre, quel qu’il ou elle soit : appréciée non pour sa valeur esthétique ou son intensité charnelle, mais en tant que vecteur et soutien d’un précieux développement personnel. Le massage tantrique : à la croisée du corps et de l’âme A la croisée du corps et de l’âme, il y a le massage tantrique. Pour comprendre cette logique injonctions

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La beauté du Tantra : origines, massage et bien-être

Le Tantra et la beauté. Les origines du Tantra Contexte Historique du Tantra Nombre de documents sacrés, dans  les  traditions de l’hindouisme,  tournent autour des pratiques méditatives et rituelles. Parmi ces écrits se trouvent ceux qui expliquent le tantra, un élément souvent mal interprété de cette tradition. Les tantras sont des textes,  des instructions ésotériques rédigées depuis plus d’un millier d’années par des tantrikas.  Des érudits.  Des philosophes versés dans les secrets énergétiques du corps et de l’esprit. Ces textes évoquent l’équilibre, le rapport au jardin intérieur. Cet espace où chacun communique avec ce qu’il est. Et, oui, dans cet espace, il y a une connexion entre le tantra et la beauté. Philosophie Tantrique Le tantra n’est pas simplement une collection de techniques ou une pratique; c’est avant tout une philosophie. Celle-ci perçoit l’univers comme un tissage sacré dont nous faisons tous partie. Chaque individu connecté aux autres à travers un maillage d’énergie vibrante qui circule entre nos chakras, nos centres énergétiques. Cette perspective holistique promeut la confiance en soi et favorise l’estime personnelle. Car elle met en lumière la beauté inhérente à notre propre nature divine. De manière paradoxale, parce que nous sommes nés dans une société où le contact physique est souvent proscrit, le massage tantrique est actuellement apprécié pour sa capacité à renforcer la confiance en soi grâce à son approche respectueuse et valorisante du corps humain. Parce qu’il questionne directement ce lien fort entre le tantra et la beauté que l’on découvre en soi. La définition du massage tantrique Le massage tantrique est une danse sacrée. Un échange délicat de forces qui équilibre le corps et l’esprit en une union profonde. Il appelle des gestes tendres, subtils,  très lents,  qui réveillent les sensibilités cachées. Et celles-ci ouvrent la porte à des sensations puissantes. En tant que praticien du tantra, je vous invite à explorer ce toucher conscient et respectueux. Chaque interaction est une célébration de la féminité en vous, indépendamment de votre genre. Cette méthode nourrit la conscience physique tout en favorisant un amour propre solidement ancré. Ce n’est pas uniquement un massage ; c’est une expérience de connexion au divin par le biais de votre propre corps. C’est également l’occasion d’en apprendre davantage sur vos capacités inexplorées. Pour vivre avec plus d’allégresse et d’épanouissement. Laissez-vous porter par ce courant bénéfique porteur du pouvoir curatif du tantra. L’art de la beauté selon le tantra Apprécier l’esthétique corporelle Pourquoi digresser sur le tantra et la beauté? La recherche de beauté est un de nos moteurs de vie. Elle est partout autour de nous, parfois cachée. Mais elle est aussi en nous, et nous ne la voyons pas.  En plongeant dans la beauté, le tantra m’invite à savourer chaque contour, chaque détail de qui je suis. J’explore une sensualité équilibrée qui se révèle au gré des gestes doux et fluides du massage tantrique.  Cette sensualité étant à envisager sous un angle extensif, en imaginant votre corps comme une algue bercée par le mouvement des vagues. Plus qu’une œuvre d’art à admirer, mon corps se transforme en un sanctuaire sacré où reconnaitre une féminité lumineuse. Et cette œuvre d’art, je peux interagir avec elle: Avec elle, je peux danser, rire, exulter. Roi et reine à la fois sur la scène. Sur ma scène. Cultiver la beauté intérieure Au-delà du physique, le tantra me conduit vers l’exposition d’une dimension plus intime : celle qui rayonne de l’intérieur. Cette spiritualité pure n’est pas seulement apaisante; elle est aussi enrichissante. En alignant mon esprit avec ma forme physique: je découvre en moi une élégance innée qui surpasse  les critères esthétiques traditionnels. Réaliser son potentiel esthétique Le Tantra propose une philosophie unique axée sur l’amour-propre et le respect de soi-même. Il permet à chacun de pleinement exprimer ma propre magnificence. Ce parcours est synonyme d’épanouissement personnel et spirituel intense. Chacun peut partir à la découverte de son véritable caractère,  plus lumineux que ce qu’il avait envisagé jusqu’à présent. C’est ainsi que par la pratique régulière du massage tantrique, chacun peut viser une certaine harmonie corporelle et spirituelle… L’interprétation moderne du beau dans le Tantra L’interprétation moderne du beau dans le Tantra, à travers mes yeux de masseur tantrique, est un voyage vers la face lumineuse de notre âme. Cette dimension ne se limite pas à une appréciation visuelle. Elle touche l’être dans sa globalité et vibre en harmonie avec son essence divine. La pratique du tantra encourage la méditation et le mantra: Pour développer une présence incarnée qui ouvre la voie vers cette plénitude où chaque instant est imprégné d’une certaine grâce. A travers ce processus d’union intime avec soi-même, on parvient à un état de transcendance qui fait naître un éclat spirituel. Cet éclat nous est propre à chacun. Car il n’est autre que la manifestation concrète de notre beauté intérieure. Celle qui fleurit en nous lorsque nous adoptons les enseignements du tantra. Il prend forme au travers d’une sensualité sacrée, perceptible dans nos mouvements, notre vue. Et même dans notre interaction avec le monde environnant. La beauté interprétée sous cet angle devient plus qu’une simple perception des sens : elle s’épanouit comme une expression vivante du divin en nous. C’est cette vision du beau selon le tantra que j’intègre dans ma pratique. Pour offrir aux personnes que je croise sur ma route des instants mémorables, dans la tendresse bienveillante de l’éveil de la conscience. L’impact du Tantra et du bien-être sur la perception de soi Accepter Son Image Je vous invite à travers le Tantra, à contacter une philosophie qui nous instruit sur l’art du respect de soi. En qualité de masseur tantrique, je remarque chaque jour différentes choses: Comment cet enseignement permet aux individus d’accueillir leur reflet avec tendresse et estime. Il ne s’agit pas uniquement d’une question physique mais également émotionnelle, mentale et spirituelle. L’acceptation est un processus de guérison intérieure qui soulage les traumatismes liés à notre perception personnelle. Affirmation par le Tantra Le tantra n’est pas juste un chemin vers l’épanouissement sexuel, il représente aussi une voie

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Profitez des bienfaits du massage estival

Les bienfaits du massage estival Profitez des bienfaits du massage estival Les spécificités estivales L’été, nous devenons voyageurs éphémères, pour des moments fugaces. Nous sommes débarrassés des soucis et exposés à la brise. Nous partons à la recherche de nos espaces de quiétude. Vous qui recherchez le bien-être et l’évasion corporelle au sein de l’oasis estivale: je vous invite à découvrir les vertus du massage tantrique en été. Qui peut aérer vos êtres intérieur comme extérieur. Qui peut vous faire partir à la recherche d’une nouvelle force vitale, à même de vous irriguer le reste de l’année. Faites vous du bien: Profitez des bienfaits du massage estival Créez votre réalité L’été, c’est cette époque de l’année où le soleil se dévoile, apportant avec lui une chaleur réconfortante et une invitation à la détente. Lorsqu’il fait doux, nous avons tendance à rechercher des expériences qui font du bien à notre esprit. C’est dans ce contexte que le massage estival prend tout son sens. Les particularités du massage d’été résident principalement dans son charme sensoriel. L’été invite à autre chose dans ce dialogue que l’on entretient usuellement avec son propre corps. Créez votre réalité : les rayons dorés du soleil effleurent votre peau pendant que vous reposez paisiblement sur une plage calme. La sensation rafraîchissante de l’eau salée ondulant autour de vous, vous appelle et irise la surface de votre peau.  Tout comme la sérénité apportée par cette brise marine légère venant de l’horizon. L’été, contactez votre sérénité Dans le massage, je vous oriente vers un voyage interne qui vous appelle. Un voyage qui bénéficie des attraits sensoriels offerts par cette réalité sous tendue par le soleil, où que vous soyez. L’été est propice à vous inscrire dans un environnement accueillant, naturellement apaisant pour intensifier vos sensations corporelles. Au cœur de cette ambiance paisible et sereine, il vous sera facile de conscientiser, au plus profond de vos cellules. Et profiter de ces moments particuliers où corps-esprit-saison entrelacent leur danse annuelle sensuelle. Venez découvrir pourquoi cette danse est si importante pour favoriser l’émergence positive d’une énergie sacrée. Celle-ci peut vous nourrir longtemps. Le massage selon les saisons La danse printanière des mains Faisons une analogie avec le printemps, cette période de l’année où tout renaît dans une explosion de couleurs et de vitalité. Au printemps, le massage peut être une invitation, par son caractère tonique et stimulant, à accueillir une nouvelle énergie de vie. C’est comme un chant d’oiseau qui, par ses trilles, annonce  les jours plus longs, enveloppant chaque parcelle de votre corps dans une atmosphère enrichie en couleurs, sensations, et invitations à être. L’été Vous y êtes. Le temps de l’ouverture, de l’exposition, de la danse. Automne : Les secrets sensuels Puis arrive ce moment intermédiaire qu’est l’automne. Ni complètement été, sans être encore hiver – il signifie un changement subtil mais certain vers des textures automnales riches en couleurs chaudes. L’automne est le temps des massages apaisants qui prennent soin de nos âmes. De nos corps fatigués également (même si tonifiés) par les activités plus énergiques que de coutume sous le soleil. Le corps a besoin de calme, la peau a besoin de douceur. Mon toucher devient ainsi semblable à ces feuilles tombantes – doux mais déterminé-. Toucher  ensemençant la terre,  parcourant avec lenteur votre peau pour la détendre, et vous procurer une relaxation complète. L’automne est un moment idéal pour envisager le changement de saisons comme un voyage sensoriel épique – chaque saison générant des expériences de massage différentes mais toutes aussi nourricières les unes que les autres. L’hiver : un cocon chaleureux L’hiver oppose radicalement son image au soleil brillant de l’été. L’avènement du froid apporte sa propre forme d’intimité, conférant au massage hivernal une ambiance unique : celle réconfortante que nous offrent bougies et couvertures chaudes. Cette variété de soin favorise grandement la relaxation ; c’est un présent réparateur pour le corps malmené par les rigueurs hivernales. C’est un moment d’enroulement sur soi,  de quiétude, d’apaisement. L’hiver est propice aux  questionnements sur soi, à la rencontre avec soi. Le massage tantrique peut agir comme cette couverture de douceur qui vous enveloppe de la tête au pieds. Quand vous vous lovez, le soir, livre en main, devant une cheminée. Les bénéfices du soin en été Un corps choyé par l’été L’été est la saison de l’ouverture à soi, aux autres. Le moment du partage. Le moment de l’attention à soi.  Le soleil est brûlant, il assèche, le massage offre à votre épiderme une hydratation prodiguée par des huiles soigneusement sélectionnées pour leurs vertus régénérantes et apaisantes. J’utilise un mélange d’huiles:  De Baobab (riche en acides gras essentiels,  antioxydante, émolliente, nourrissante et régénérante). D’Hibiscus ( également riche en acides gras essentiels, nourrit et répare les peaux déshydratées). Et de dattier (action émolliente, antioxydante, nourrit l’élasticité de la peau ).   La sensation ressentie après ce traitement sera celle d’un corps relaxé, dynamique et rajeuni. Votre corps se sentira fortifié, revitalisé grâce au  mariage du toucher très doux procurant un intense sentiment de bien-être. L’écho émotionnel du soin estival Au-delà de notre enveloppe corporelle tangible, les massages ont bien entendu un impact sur le plan émotionnel. Le massage tantrique a comme vertu sa lenteur.  Lorsque la main effleure votre peau,  vos sens sont non seulement détendus mais également en harmonie avec des mémoires et des sentiments enfouis. Vous êtes à l’écoute de l’émotion générée par des ressentis, auxquels, usuellement, vous n’avez pas accès, car, trop souvent, le temps vous manque, la vie vous presse. Cette liaison entre le geste  et l’émotion libère une onde d’énergie positive qui imprègne votre corps, ainsi que  votre âme, qui s’en trouvent ainsi renouvelés. L’organisation des séances estivales Le premier contact pour votre séance estivale Si vous souhaitez prendre rendez-vous, je rappelle que la séance peut se dérouler chez vous ou chez moi. Je me déplace où vous le souhaitez,  à domicile, sur votre lieu de vacances. Pour me contacter, je laisse à chacun la liberté d’initier un premier échange selon son rythme et ses désirs.

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